"Mais bien sûr, l'information gratuite n'existe pas. Quelqu'un doit payer pour l'obtenir. Mais pas Google ou Facebook. Et avec les informations gratuites qu'ils utilisaient ailleurs, ces deux mastodontes se sont transformés en les plus grandes sociétés de vente de publicité que le monde ait jamais connues. De 2000 à 2014, les recettes publicitaires des États-Unis sont passées de 1,6 milliard de dollars à 1,6 milliard de dollars, indique M. Taplin dans son livre. Entre 2007 et 2013, les recettes publicitaires du Royaume-Uni sont passées de 4,7 milliards de dollars à 2,6 milliards de dollars. Mais de 2003 à 2015, les revenus de Google sont passés de 1,6 milliard de dollars à la somme astronomique de 74,5 milliards de dollars.

En d'autres termes, les entreprises qui fournissaient l'information "gratuite" ont été dévastées, tandis que celles qui l'exploitaient ont été massivement récompensées. Mais n'est-ce pas là le sens de l'histoire ? Ceux qui se plaignent ne sont-ils pas des versions modernes des fabricants de roues de charrettes décriant l'arrivée de l'automobile ?

La grande escroquerie de l'ère numérique... et l'homme qui s'en défend
https://www.theguardian.com/technology/2017/may/21/jonathan-taplin-interview-move-fast-break-things-facebook-google-amazon-dylan-scorsese
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