Connaissance tacite, robots et IA - une bonne lecture via AEON

Beaucoup de choses dépendent du statut de la connaissance tacite. Sur ce point, les champions d'un renouveau de l'économie de commandement alimenté par l'apprentissage automatique et leurs détracteurs sont d'accord. La connaissance tacite est le type de connaissance auquel nous faisons référence lorsque nous disons que nous en savons plus que ce que nous pouvons dire. Comment fait-on du vélo ? Personne ne peut le dire avec précision. La supervision est utile, mais un débutant doit se débrouiller tout seul. Comment savoir qu'une tache est une tache de rousseur et non un cancer ? Un spécialiste ne peut pas enseigner à un étudiant en médecine en lui expliquant simplement ce qu'il pense. L'étudiant doit s'exercer sous supervision jusqu'à ce qu'il maîtrise lui-même la compétence. Ce type de savoir-faire ne peut être transmis ou téléchargé. Les robots peuvent-ils assimiler des connaissances tacites ? Les arguments du milieu du 20e siècle contre la planification centralisée supposaient que ce n'était pas le cas. Certaines des réalisations de l'apprentissage automatique - comme le fait d'éclipser les médecins spécialistes dans la détection du cancer - suggèrent le contraire. Si les robots peuvent conserver des connaissances tacites, la planification centrale alimentée par l'IA pourrait bien être plus performante que les interactions décentralisées du marché pour coordonner l'activité économique. Mais il y a de bonnes raisons de croire que les anti-planificateurs du milieu du siècle avaient raison. La connaissance tacite restera probablement l'apanage de....

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