DoNotPay n'est qu'un début. Tant que l'intelligence artificielle n'aura pas fait une percée majeure qui changera la société, les robolawyers ne contesteront pas les points les plus fins de la législation sur les droits d'auteur et ne rédigeront pas d'élégants mémoires juridiques. Mais les chatbots pourraient s'avérer très utiles dans certains domaines du droit. Les expulsions, les faillites et les divorces, par exemple, nécessitent généralement de naviguer dans des lois longues et confuses qui ont été interprétées dans des milliers de décisions antérieures. Les chatbots pourraient éventuellement analyser la plupart des exceptions, des lacunes et des cas historiques possibles afin de déterminer la meilleure voie à suivre.

Avec le développement de l'IA, les robo-avocats pourraient contribuer à répondre aux vastes besoins juridiques non satisfaits des pauvres. Roland Vogl, directeur exécutif du Stanford Program in Law, Science, and Technology, estime que les robots deviendront le principal point d'entrée dans le système juridique. Chaque groupe d'aide juridique doit refuser des personnes parce qu'il n'a pas le temps de traiter tous les dossiers, explique-t-il. Nous verrons des cas qui seront traités par un système informatique artificiellement intelligent, et les avocats n'interviendront que lorsque cela sera vraiment nécessaire. Une bonne analogie est TurboTax : si vos impôts sont simples, vous utilisez TurboTax ; s'ils ne le sont pas, vous faites appel à un comptable. Il en ira de même pour le droit.

L'avènement des Robolawyers
https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2017/04/rise-of-the-robolawyers/517794/
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